A Framework for Effective Supervision for Inclusive DFS
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Author: Nolwazi Hlophe
What is an effective supervisory framework?
Effective risk-based supervision is essential to achieving the mandates of most central banks: price and financial stability efficiently as well as achieving strong financial integrity. But what exactly is risk-based supervision? According to FATF’s 2021 Guidance on Risk-based Supervision, the risk-based supervision process comprises two main components:
- Identifying and understanding the risks, and
- Mitigating those risks.
This blog doesn’t propose a one size fits all approach, as each jurisdiction is different, and the contextual differences need to be considered when determining the most effective supervisory framework and tailored accordingly. The emphasis is more on outcomes than process i.e., as long as the supervisory outcomes effectively address identified and understood risks. For a supervisory framework to be effective, it needs to be risk-based, have defined objectives and scope.
Inter-and intra-stakeholder coordination and collaboration are key to ensuring the sustained application of a risk-based approach to supervision under any situation e.g., prudential supervision, AML/CFT supervision, consumer protection supervision, supervision of bank and non-bank operating through agents.
What does this mean for low-capacity environments?
However, when you think about developing an effective supervisory framework in low-capacity environments where their focus is on financial inclusion, there are several challenges that exist in those environments. According to a 2019 CGAP Technical Guide: Risk-Based Supervision in Low-Capacity Environments, these include:
- Limitations in staffing and overall resources to supervise increasing numbers of providers;
- Limitations in resources to take up new supervisory mandates e.g., market conduct and integrity;
- Lack of clarity or limitations on legal powers to collect relevant data/information and perform supervisory activities;
- Inability to collect reliable, quality and timely data from DFSPs and market intelligence; and
- Limited knowledge and expertise on existing and new DFS business models, products, technologies and how to conduct data analysis and use visualization tools.
Good practices and lessons that can be learned by low-capacity environments towards effective supervision for inclusive DFS
The aforementioned Technical Guide by CGAP, includes a case study on the Philippines’ transition to a risk-based approach to supervision for inclusive DFS. A key takeaway from this case study was that it “was not a one-time change but rather an evolutionary process that benefits from continuing process improvement in line with changes in the financial sector and supervised institutions”.
So, what were the good practices and lessons learned from the Philippines case study that could help other low-capacity environments?
- Build your risk-based supervision framework slowly and strategically.
- Invest resources in capacity building.
- Good data is very important.
- Leadership and culture change are essential.
- Communication and transparency must be frequent and ongoing endeavours.
- Agility is important to support sound innovation.
- Collective supervisory approaches can help align financial inclusion with other priorities.
To conclude, regulators and supervisors should be agile and forward looking. They should invest in capacity building and work on their risk-based approach strategically. This will take time and demand a culture shift within the organization. Frequent and transparent communication will also play a key role in driving effective risk-based supervision and achieving the core mandates of supervisors.
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Un cadre de supervision efficace des services financiers numériques inclusifs
Qu’est-ce qu’un cadre de supervision efficace ?
Une supervision efficace basée sur le risque est essentielle à la réalisation des mandats de la plupart des banques centrales que sont le maintien de la stabilité des prix et de la stabilité financière de manière efficace ainsi que le maintien d’une forte intégrité financière. Mais qu’est-ce exactement que la supervision fondée sur le risque ? Selon le guide 2021 du GAFI sur la supervision basée sur le risque, le processus de supervision basée sur le risque comprend deux composantes principales :
– L’identification et l’évaluation des risques
et
– L’atténuation de ces risques.
Ce blog ne propose pas une approche unique, car chaque juridiction est différente et les différences contextuelles doivent être prises en compte pour déterminer le cadre de supervision le plus efficace et l’adapter en conséquence. L’accent est mis sur les résultats plutôt que sur le processus, à condition que les résultats de la supervision répondent efficacement aux risques identifiés et compris. Pour qu’un cadre de supervision soit efficace, il doit être fondé sur les risques, avoir des objectifs et un champ d’application définis.
La coordination et la collaboration, entre les parties prenantes et au sein de celles-ci, sont essentielles pour garantir l’application durable d’une approche de la supervision fondée sur le risque, quelle que soit la situation par exemple : la supervision prudentielle, la supervision de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, la supervision de la protection des consommateurs, la supervision des banques et des établissements non bancaires opérant par l’intermédiaire d’agents.
Qu’est-ce que cela signifie pour les environnements de marchés émergents ?
Cependant, lorsque vous pensez au développement d’un cadre de supervision efficace dans les contextes de pays émergents où leur objectif est l’inclusion financière, plusieurs défis existent dans ces environnements. Selon un guide technique du CGAP publié en 2019, Risk-Based Supervision in Low-Capacity Environments, ceux-ci comprennent :
– Des insuffisances en termes de personnel et de ressources globales pour superviser un nombre croissant de prestataires ;
– Des insuffisances de ressources pour assumer de nouveaux mandats de supervision, par exemple, la conduite et l’intégrité du marché ;
– Un manque de clarté des cadres légaux ou une faible capacité à collecter des données/informations pertinentes et mener des activités de surveillance ;
– Incapacité de recueillir des données fiables, de qualité et en temps opportun auprès des prestataires de services financiers numériques et des informations sur le marché ; et
– Des cconnaissances et expertises limitées sur les modèles d’affaires, les produits et les technologies des prestataires de services financiers existants et nouveaux, ainsi que sur la manière d’analyser les données et d’utiliser les outils de visualisation.
Bonnes pratiques et leçons pouvant être apprises par les environnements des marchés émergents en vue d’une supervision efficace des services financiers numériques inclusifs
Le guide technique du CGAP mentionné ci-dessus comprend une étude de cas sur la transition des Philippines vers une approche de supervision basée sur le risque pour les services financiers numériques inclusifs. L’une des principales conclusions de cette étude de cas est qu’il ne s’agit pas d’un changement ponctuel mais plutôt d’un processus évolutif qui bénéficie d’une amélioration continue du processus en fonction des changements dans le secteur financier et les institutions supervisées.
Quelles sont donc les bonnes pratiques et les leçons tirées de l’étude de cas des Philippines qui pourraient aider d’autres pays émergents ?
– Construisez votre cadre de supervision basé sur le risque lentement et stratégiquement.
– Investissez des ressources dans le renforcement des capacités.
– Des données de qualité sont très importantes.
– Le leadership et le changement de culture sont essentiels.
– La communication et la transparence doivent être des efforts fréquents et permanents.
– L’agilité est importante pour soutenir une innovation solide.
– Les approches collectives de la supervision peuvent aider à aligner l’inclusion financière sur d’autres priorités.
Pour conclure, les régulateurs et les superviseurs doivent être agiles et tournés vers l’avenir. Ils doivent investir dans le renforcement des capacités et travailler stratégiquement sur leur approche fondée sur le risque. Cela prendra du temps et exigera un changement de culture au sein de l’organisation. Une communication fréquente et transparente jouera également un rôle clé dans la mise en place d’une supervision efficace basée sur le risque et dans la réalisation des mandats fondamentaux des superviseurs.